L'enquête a prouvé qu'«aucun Américain» n'avait coopéré avec la Russie lors de la présidentielle en 2016, a fait savoir le procureur général des États-Unis ce jeudi 18 avril.
«Le but principal de l'enquête était d'établir si la campagne de Trump ou quelqu'un qui n'avait pas de lien avec elle était en collusion ou coordonné avec le gouvernement russe lors de la présidentielle de 2016. Le procureur spécial Mueller a déclaré que "l'enquête n'a pas établi que les membres de la campagne de Trump étaient en collusion ou coordonnés leurs actions avec le gouvernement russe"», a proclamé le ministre américain de la Justice lors de la conférence de presse tenue le 18 avril.
Le procureur général a également souligné que l'équipe de Trump n'était pas liée aux actions de hackers russes lors de la présidentielle et la publication ultérieure des ressources DC Leaks, Lucifer, WikiLeaks.
«En d'autres termes, il n'y a aucun lien entre la campagne de Donald Trump et le piratage de hackers russes», a-t-il souligné.
Qui plus est, il a fait savoir que Robert Mueller avait enquêté sur «les efforts du gouvernement russe» pour publier ces documents volés.
«Les enquêteurs n'ont trouvé aucun lien d'une personne, liée à la campagne de Trump, qui aurait été impliquée dans la diffusion de ces documents», a informé le procureur général.
Le rapport Mueller qui suit les résultats de l'enquête n'est connu que dans une version résumée par le ministère américain de la Justice.
Pendant environ deux ans, Robert Mueller a enquêté sur la prétendue ingérence de la Russie dans l'élection américaine de 2016, ainsi que sur les liens présumés de Donald Trump avec la Russie. Ces allégations ont été à plusieurs reprises démenties à la fois par le Kremlin et par la Maison-Blanche.
