Donald Trump a plaisanté en parlant de son «amour» pour WikiLeaks pendant sa campagne électorale en octobre 2016, a déclaré la porte-parole de la Maison-Blanche, Sarah Sanders.
«Regardez bien, le Président a plaisanté pendant la campagne 2016, nous prenons cela très au sérieux», a-t-elle affirmé, en direct sur la chaîne de télévision Fox News.
Les sentiments de Trump envers ce site avait été expliqué à l'époque par le fait que WikiLeaks avait publié des e-mails d'Hillary Clinton, son adversaire à l'élection présidentielle de 2016.
Cependant, le jour de l'arrestation d'Assange, le Président américain a pris ses distances en déclarant aux journalistes ne rien savoir à ce sujet: «Je ne connais rien à WikiLeaks. Ce n'est pas mon truc. Je suis au courant que c'est lié d'une certaine manière à Julian Assange et j'ai vu ce qui s'est passé avec lui».
Le vice-Président américain, Mike Pence, a affirmé le 12 avril que le département américain de la Justice voulait obtenir l'extradition d'Assange et traduire ce dernier en justice. Il a souligné que le Président Trump n'avait jamais exprimé son soutien au projet WikiLeaks, «organisation impliquée dans la diffusion d'informations classifiées par les États-Unis».