Un petit garçon pris en charge par les street medics lors de l’acte 22 à Toulouse (vidéo)

© AFP 2024 GEORGES GOBETStreet medics, image d'illustration
Street medics, image d'illustration - Sputnik Afrique
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Un témoin a filmé des street medics en train de courir avec dans les bras un petit garçon en marge de la manifestation des Gilets jaunes à Toulouse le 13 avril. D’autres cadres pris au même endroit montrent un autre garçon ayant du mal à respirer et marchant avec l’aide des street medics.

Une vidéo prise durant la manifestation des Gilets jaunes dans la ville rose samedi 13 avril montre une cour intérieure où se sont réfugiées plusieurs personnes. Des street medics y amenaient régulièrement d'autres individus victimes de malaises.

On voit ainsi dans le clip des street medics courir avec dans les bras un petit garçon pleurant au visage rouge et couvert de larmes. Ensuite, ils déposent l'enfant dans un coin de la cour pour lui prodiguer les premiers soins.

Dans la vidéo suivante, on entend les street medics chercher la famille de l'enfant en l'appelant «Natrape».

Toulouse sous les gaz, le 13 avril - Sputnik Afrique
Une fillette suffoque après avoir été gazée durant l’acte 22 à Toulouse (vidéo)
Puis, un street medic guide vers la même cour un autre garçon suffoquant, plus âgé que le premier, qui avait du mal à marcher tout seul. Des personnes lui ont montré le petit enfant en indiquant: «Il est là Natrape». On ignore s'il s'agissait de son frère et où étaient les parents des deux enfants.

Ce n'est pas la première vidéo montrant des street medics secourir des enfants en marge de l'acte 22 des Gilets jaunes à Toulouse. Ainsi, une autre montrait déjà comment ceux-ci ont placé un masque sur le visage d'une petite fille gazée qui suffoquait dans la rue.

Le 22e acte de la mobilisation des Gilets jaunes a été la première manifestation depuis la nouvelle loi anticasseurs promulguée par Emmanuel Macron et publiée au Journal officiel le 11 avril. Selon le texte, la dissimulation volontaire du visage est considérée comme un délit et est punie d'un an d'emprisonnement et de 15.000 euros d'amende.

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