Pour BFM TV, l’utilisation de lacrymogènes en Algérie est de la «répression» (vidéo)

© REUTERS / Ramzi BoudinaLa police fait usage de gaz lacrymogènes à Alger (12 avril 2019)
La police fait usage de gaz lacrymogènes à Alger (12 avril 2019) - Sputnik Afrique
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Dans un reportage consacré aux récents heurts à Alger, BFM TV a plusieurs fois qualifié de «répression» l’utilisation de gaz lacrymogène par la police, à la différence de ses reportages montrant les actions des forces de l’ordre en France, pendant le mouvement des Gilets jaunes.

Les gaz lacrymogènes utilisés par la police algérienne le 12 avril sont de la «répression» pour la chaîne BFM TV qui a diffusé un reportage consacré à la manifestation qui a eu lieu dans le centre d’Alger le 12 avril.

«Malgré la répression, ces manifestants poursuivent la lutte contre le "clan Bouteflika"», relève BFM TV, partageant son reportage sur Twitter.

Situation en Algérie - Sputnik Afrique
La police a recours aux gaz lacrymogènes dans le centre d’Alger, des blessés (images)
​L’auteur du reportage, qui contient plusieurs témoignages sur la situation sur la place Audin et dans le tunnel des facultés d’Alger le 12 avril, utilise deux fois le mot «répression» en parlant de la police algérienne.

De nombreuses personnes ont commenté la vidéo sur Twitter, exprimant leur étonnement face à cette manière de décrire les événements en Algérie et rappelant que les mêmes actions de la police en France sont qualifiées de «maintien de l’ordre», même lorsqu’il y a des blessures graves chez les manifestants.

​Dans un reportage consacré à l’acte 22 des Gilets jaunes tenu le 13 avril en France, BFM TV a notamment indiqué que les forces de l’ordre avaient utilisé des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes à Toulouse «pour réduire le périmètre de la manifestation». Ses autres reportages sur la France n’utilisent pas non plus le mot «répression».

Descendus dans les rues le 12 avril pour le 8e vendredi consécutif, les Algériens, qui ont déjà obtenu le départ d’Abdelaziz Bouteflika, exigent à présent la démission du chef de l'État par intérim, Abdelkader Bensalah, qui doit assumer les fonctions de Président pendant une période de 90 jours sur décision du parlement, ainsi que de tous les partisans de l'ancien dirigeant algérien.

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