«Manque donc le courage»: la présentatrice de BFM TV Apolline de Malherbe a épinglé le père fondateur de WikiLeaks lors d'un entretien avec le journaliste Laurent Neumann, qui avait estimé que Julian Assange ne s'intéressait qu'aux «secrets des démocraties occidentales, les secrets des dictatures visiblement c'est pas son truc».
#Assange: « le flop » selon #LaurentNeumann de #BFM. Ça le fait visiblement sourire, il est content de son petit effet. Voilà pourquoi je peste contre ces people de TV, que je n’aurais même jamais dû qualifier de « journalistes ». « Top », « flop », le monde est un hit-parade. pic.twitter.com/AzXF6tknx3
— Didier Maïsto (@DidierMaisto) 15 avril 2019
Toujours selon lui, l'Australien «ne s'intéresse qu'aux secrets des démocraties occidentales», alors que «les secrets des dictatures, visiblement c'est pas son truc». «Manque donc le courage», résume la présentatrice, avant de s'adresser à un autre invité. Le dialogue a suscité d'âpres commentaires sur la Toile:
Grave… Ces pingouins se croient tellement arrivés et au-dessus de tout qu'ils pensent pouvoir se marrer sur les malheurs d'un lanceur d'alerte sans que cela leur soit reproché. Aucune dignité… L'entre-soi des journaleux des chaines infos, ca commence à agacer sévère…
— ✊RAZOOR✊🔻 (@razoor777) 15 avril 2019
"manque de courage"?
— Guillaume Friloux (@GuillaumeFrilo1) 15 avril 2019
Chaud.
…mais que tout ceci est superficiel….
— Catherine.C Officiel ☯ (@cathe6915) 15 avril 2019
ça en devient grotesque.
On entend aussi @apollineWakeUp ponctuer par un "il manque donc le courage" la brillante saillie de @Neumann_Laurent, qui reprochait à #assange d'avoir révélé des secrets de "démocraties" mais pas sur les dictatures. Ces gens-là parlent de courage!de journalisme d'investigation?
— Fanche lauvergne (@Cartola_70) 15 avril 2019
Quelle honte ces "journalistes". Et ils parlent d'un manque de courage venant de Julian Assange… Il est tellement plus courageux en effet de se soumettre à la doxa pour un beau salaire. Pleutres. https://t.co/zl1vuX9wSn
— Pierre Chauveau 🇫🇷🇺🇳 (@pierrechauFR) 15 avril 2019
Réfugié depuis 2012 à l'ambassade d'Équateur à Londres, Julian Assange a fini par être arrêté le 11 avril en vertu d'une demande d'extradition américaine pour «piratage informatique» et d'un mandat délivré par la justice britannique pour non présentation au tribunal.
Suite à son arrestation, le vice-Président états-unien, Mike Pence, a promis de traduire l'Australien en justice pour «diffusion d'informations classifiées par les États-Unis».