Lors de l'acte 22 des Gilets jaunes à Toulouse, la figure du mouvement protestataire Maxime Nicolle a filmé son dialogue avec un membre des forces de l'ordre au sein d'un barrage policier sur le trottoir:
⚡️TOULOUSE / Durant l’#ActeXXII des #GiletsJaunes, un #CRS 👮🏻♂️ provoque Maxime #Nicolle, en live sur #Facebook:
— Pure. (@PureTele) 13 avril 2019
🗣 « Je prends 500€ par week-end »https://t.co/ajB38R8Qam pic.twitter.com/v6tBHZQLPE
«Voilà la réponse, c'est ce qu'il prend 500 euros par weekend. C'est ça le prix de la fierté», constate le chef de file de la contestation.
Diffusé sur les réseaux sociaux, la vidéo a provoqué un flot de commentaires oscillant entre ironie et indignation:
Bon au moins à défaut d’améliorer notre pouvoir d’achat ça améliore le leur 😅
— bla blab (@citoyenne2fr) 13 avril 2019
Quelle honte
— JNath (@JNath75) 13 avril 2019
Il vend son âme pour 500€
Ils ne sont même pas patriote, il défendent même pas leur pays.
Donc les #CRS gagnent 500€/ week-end pour taper sur les citoyens francais pendant les manifestations des #GJ #GiletsJaunes
— Azazel (@Azazel34238827) 13 avril 2019
Donc soit le gars est un mytho, soit c'est un scandale@Place_Beauvau @CCastaner @EmmanuelMacron @GiletsJaunesGo @FlyRiderGj @sandrafellous_
Je prend 500 euro par week-end😂😂😂😝😝😝😝les collègues vont être content car eux attendent toujours les 30 euro😂😂😂😂😂😂😂ou alors comme l'État a l'habitude se policier travail au black😝😂😂
— Jus2Fruit🙃🙃 (@JBahraa) 13 avril 2019
Toulouse, «capitale» des Gilets jaunes en ce samedi 13 avril, a vécu une journée très tendue de mobilisations, marquées par des heurts entre les forces de l'ordre et les manifestants. Des bombes de gaz lacrymogène et des canons à eau ont été utilisés à plusieurs reprises visant à éparpiller les manifestants. Maxime Nicolle, figure du mouvement protestataire, est venu en renfort à la ville rose.
Ce nouvel acte de la mobilisation est la première manifestation sur fond de la nouvelle loi anticasseurs promulguée par Emmanuel Macron et publiée au Journal officiel le 11 avril. Selon le texte, la dissimulation volontaire du visage est considérée comme un délit et est punie d'un an d'emprisonnement et de 15.000 euros d'amende.