Les États-Unis sont déterminés à traduire Julian Assange en justice après son arrestation jeudi 11 avril à Londres, a fait savoir le vice-Président américain Mike Pence.
«Le département de la Justice veut obtenir son extradition, et nous allons traduire Julian Assange en justice», a déclaré M.Pence dans un entretien accordé à la chaîne CNN.
Il a souligné que le Président Trump n’avait jamais exprimé son soutien au projet WikiLeaks, «organisation impliquée dans la diffusion d’informations classifiées par les États-Unis».
Réfugié depuis 2012 à l'ambassade d’Équateur à Londres, Julian Assange a fini par être arrêté le 11 avril en vertu d'une demande d'extradition américaine pour «piratage informatique» et d'un mandat délivré par la justice britannique pour non présentation au tribunal.
Suite à l’arrestation de l’Australien, le chef de la Maison-Blanche a affirmé ne rien savoir de WikiLeaks et ne pas avoir d’avis concernant son interpellation. Pourtant, lors de sa campagne présidentielle en 2016, M.Trump avait lancé qu’il «adorait WikiLeaks» après la diffusion des messages piratés de John Podesta, directeur de l'équipe de campagne de sa rivale démocrate Hillary Clinton.