Vendredi, le tribunal de Tokyo a annoncé que la garde à vue de Carlos Ghosn avait été prolongée jusqu'au 22 avril. Cette mesure intervient dans le cadre de nouvelles accusations de malversations financières présumées, lit-on dans l’AFP.
M.Ghosn, qui dirigeait avant son interpellation surprise, le 19 novembre à Tokyo, la première alliance automobile au monde, unissant Renault, Nissan et Mitsubishi Motors, a connu une chute brutale.
Libéré début mars sous caution moyennant le paiement d'un milliard de yens (huit millions d'euros), il a été de nouveau arrêté jeudi dernier à son domicile de Tokyo.
Le Franco-Libano-Brésilien, âgé de 65 ans, se trouve depuis au centre de détention de Kosuge (nord de la capitale), où il avait déjà passé plus de 100 jours. Cette fois, le parquet le soupçonne d'avoir transféré des fonds de Nissan à une société «de facto contrôlée par lui», via un distributeur de véhicules du constructeur japonais à l'étranger.