Jeudi, Washington a menacé de laisser Ankara ses les systèmes américains Patriot si la livraison de systèmes de défense aérienne russes S-400 vers ce pays a lieu.
«En cas de la livraison de S-400, le risque existe que la Turquie ne recevra pas de Patriot», a déclaré Robert Palladino, porte-parole adjoint du département d'État.
Et à souligner que les mesures restrictives n’étaient pas à exclure, précisant que les sanctions CAATSA pouvaient frapper n’importe quelle compagnie participant au marché.
Le ministre turc des Affaires étrangères Mevlüt Cavusoglu a pour sa part annoncé mercredi 3 avril qu'Ankara, qui s'en tenait à l'idée d'acheter les S-400, avait proposé aux États-Unis de créer un groupe de travail pour éviter que ces missiles ne mettent en péril l'équipement militaire américain ou de l'Otan. Le ministre a également souligné que personne ne pouvait faire en sorte qu'Ankara choisisse entre l'Occident et la Russie.