Perte d’influence en Afrique? Un média analyse la politique Macron sur le continent noir

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La politique extérieure de la France en Afrique n’a pas eu les résultats positifs escomptés, selon le site d’information français Mondafrique. Certaines décisions d’Emmanuel Macron, telles que les nominations de représentants personnels n’ont pas aidé à corriger la situation, selon la même source

Dans son édition de ce mardi, le site d'information français Mondafrique porte un jugement critique sur la politique extérieure de la France envers le continent africain sous la présidence de Macron. Selon le média, la nomination de représentants du Président à la place de diplomates en exercice n'est pas une attitude judicieuse pour redorer le blason de la diplomatie française en Afrique.

«Le tempérament transgressif du chef de l'État exaspère de nombreux diplomates et militaires qui s'inquiètent de plus en plus ouvertement de la perte d'influence de la France […] en Afrique, et regrettent des déclarations urbi et orbi aussi inutiles qu'inopportunes et qui sont même parfois blessantes», a affirmé le site d'information.

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Concrètement, Mondafrique explique que certaines décisions d'Emmanuel Macron suscitent de plus en plus d'incompréhensions. «Il y eut d'abord la création d'un Conseil présidentiel pour l'Afrique avec neuf membres, originaires pour la plupart d'Afrique, nommés par le président Macron», est-il rappelé.

«Leurs propositions sont-elles plus pertinentes que celles des ambassadeurs en poste et des députés et sénateurs des Français à l'étranger de la zone Afrique?», se demandent les auteurs de la publication.

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À ceci s'ajoutent la nomination de plusieurs représentants personnels du chef de l'État chargés de missions dans certains pays africains, à la place d'ambassadeurs et de diplomates ayant une meilleure connaissance du continent.

Il s'agit à titre d'exemple, du choix de la franco-marocaine Leïla Slimani, prix Goncourt 2016, comme représentante personnelle du Président pour la Francophonie. Le député de Saint-Brieuc, Hervé Berville, natif de Kigali, a occupé la place du chef de l'État auprès de Paul Kagame pour le 25e anniversaire du génocide rwandais. Ségolène Royal, native de Dakar, était présente au nom d'Emmanuel Macron à l'investiture du président sénégalais Macky Sall, etc.

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