En riposte à la décision de Donald Trump de placer le Corps des Gardiens de la révolution islamique sur la liste noire des organisations terroriste internationales, l'Iran a à son tour désigné l'armée américaine déployée au Moyen-Orient comme organisation terroriste. De plus, le Conseil suprême de sécurité nationale iranien a accusé la décision du Président états-unien d'être illégale.
«Le Conseil suprême de sécurité nationale iranien, en condamnant fermement cette étape dangereuse et illégale des États-Unis qui ont ajouté le CGRI sur la liste des organisations terroristes, considère cette mesure injustifiée comme un danger majeur pour le paix et la sécurité dans la région, ainsi que dans le monde entier», lit-on dans le message du Conseil.
Ce dimanche, 7 avril, le ministre des Affaires étrangère iranien Mohammad Javad Zarif s'est exprimé sur son compte Twitter en jugeant que Donald Trump se dirigeait vers une sorte de piège en ajoutant le CGRI sur la liste noire des organisations terroristes.
#NetanyahuFirsters who have long agitated for FTO designation of the IRGC fully understand its consequences for US forces in the region. In fact, they seek to drag US into a quagmire on his behalf.@realDonaldTrump should know better than to be conned into another US disaster. pic.twitter.com/i4bcfgxybT
— Javad Zarif (@JZarif) April 7, 2019
«Netanyahou qui avait incité depuis longtemps à une désignation du CGRI comme organisation terroriste réalise pleinement les conséquences pour les forces armées US dans la région. En fait, ils cherchent à attirer les États-Unis dans un bourbier en son nom. Donald Trump devrait être plus sensé que d'être impliqué dans un autre désastre des États-Unis.»
Donald Trump avait demandé à son administration ce lundi 8 avril d'ajouter l'organisation désignée par le nom de Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI), ainsi que son unité d'élite, la force Al-Qods, sur la liste des organisations terroristes internationales.
Auparavant, Washington avait déjà placé sur liste noire des entités et des personnes affiliées au Corps des Gardiens, mais pas le CGRI dans son ensemble. Ainsi, plusieurs personnes et sociétés iraniennes ont été sanctionnées à la mi-février par les États-Unis, qui les ont accusées d'avoir coopéré avec le Corps des gardiens de la révolution islamique et d'avoir effectué des attaques informatiques.