Se prononçant ce lundi matin à l'occasion de la restitution du Grand débat, Édouard Philippe a été interrompu pour quelques secondes par les cris d'un homme présent dans la salle. L'incident a provoqué un moment d'ironie de la part du Premier ministre.
«Je disais donc merci à tous ceux qui ont fait en sorte que les réunions se fassent dans l'ordre et dans l'écoute», a plaisanté Édouard Philippe pour reprendre.
Alors que les propos de l'homme qui criait étaient difficilement intelligibles et que les images de la retransmission ne l'ont pas montré, la scène a été filmée par plusieurs journalistes présents.
⚡️GRAND DÉBAT NATIONAL / Pendant le discours du premier ministre Édouard #Philippe, un homme n’arrive pas à contenir sa colère 🤬 et hurle 🗣 « Nous voulons une 6eme République, Monsieur #Macron doit être poursuivi pour haute trahison »pic.twitter.com/XMuRXZVUMa
— Pure. (@PureTele) 8 avril 2019
Selon eux, l'homme qui a interrompu quelques secondes Édouard Philippe criait: «Monsieur Macron doit être poursuivi pour haute trahison».
L'homme a aussi crié "Monsieur Macron doit être poursuivi pour haute trahison" #GrandDebat
— Charlotte Gauthier (@chagauthier) 8 апреля 2019 г.
Un homme interrompt le discours d’@EPhilippePM: "Monsieur Macron doit être poursuivi pour haute trahison […] Nous voulons une VIe République!". Il est rapidement exfiltré par le service d’ordre @A2PRL #GrandDebatNational pic.twitter.com/AnnPk1qjno
— Boris Kharlamoff (@BorisKharlamoff) 8 апреля 2019 г.
Après des mois de consultation, le gouvernement a restitué ce lundi matin la synthèse du Grand débat lancé face à la crise des Gilets jaunes. Près de la moitié du gouvernement, les cinq «garants» du Grand débat, des citoyens, représentants d'associations et partenaires sociaux, maires, et une centaine de directeurs d'administration ont été réunis pour cette synthèse baptisée «restitution», au surlendemain de l'acte 21 des Gilets jaunes.
Le verdict reviendra alors mi-avril à Emmanuel Macron. Les mesures pourront être distillées jusqu'à l'été.