Les cas répétés de survol des frontières de la Crimée par des avions de reconnaissance américains préoccupent Ivan Chonous, député au parlement criméen, pour qui les autorités américaines devraient cesser «d'espionner» la péninsule.
«Les vols systématiques d'appareils de reconnaissance américains aux frontières de la Crimée suscitent l'inquiétude. De telles manœuvres sont loin d'être conformes à la politique de relations d'amitié ou, du moins, de partenariat. Les autorités américaines doivent cesser d'espionner la presqu'île russe et se concentrer sur la protection de leurs propres frontières», a-t-il indiqué dans une interview à Sputnik.
«Avec l'exemple de la Crimée, la Russie a montré au monde entier comment aménager intégralement et globalement un territoire en investissant dans son avenir», a fait remarquer Ivan Chonous.
Il estime qu'au lieu d'observer à distance les transformations en Crimée, les responsables américains «devraient venir visiter cette région russe et voir de leurs propres yeux les énormes changements des cinq dernières années».
«Je suis certain qu'après un voyage en Crimée ils reconnaîtront que le rattachement de la péninsule à la Russie s'est déroulé en conformité avec la justice et la législation», a-t-il fait remarquer.
Ces derniers temps, des avions espions étrangers, et notamment américains, sont de plus en plus souvent aperçus en Russie. Ils sont régulièrement repérés au-dessus de la mer Baltique, en Crimée et dans le territoire de Krasnodar, ainsi que près de bases russes en Syrie.
Au cours de l'année 2018, les militaires russes ont enregistré et escorté 980.000 aéronefs, dont 3.000 avions de combat étrangers ainsi que des avions espions.