Mis en examen pour violences en réunion avec Alexandre Benalla, Vincent Crase a évoqué dans un entretien au Parisien les détails dont il avait connaissance concernant l'ancien collaborateur du Président.
Vincent Crase a également évoqué qu'Emmanuel Macron était au courant dès le lendemain des violences du 1er mai, place de la Contrescarpe, qui impliquaient Alexandre Benalla.
M.Crase a précisé que le lendemain des faits, Alexandre Benalla lui a confié que «Le Président est au courant, il est furieux». Cependant, M.Crase ne voulait pas en tirer «de conclusion hâtive», supposant que «c'est peut-être Alexandre qui m'a menti».
«J'ai l'impression que tous savaient et qu'ils se sont refilés la patate chaude. S'il y avait eu une sanction directe, ferme, définitive, il n'y aurait pas eu d'affaire Benalla. Ils ont pataugé dans la semoule», a poursuivi M.Crase.
Il a conclu que «dans le monde politique, il y a beaucoup de faux-fuyants et d'hypocrites. Comme Gérard Collomb qui dit: "Je ne connais pas Benalla"! Le 1er mai, dans la salle de commandement de la préfecture de police, ils se sont salués».