Mardi 2 avril, à New York, les chefs de la diplomatie allemande et française, Heiko Maas et Jean-Yves Le Drian, ont présenté leur intention de jeter les bases d’une «Alliance pour le multilatéralisme».
Son but? Défendre les idées de la mondialisation et ce dans le contexte de l’apparition des tendances prônant le protectionnisme et les tentatives de certains pays de promouvoir leurs intérêts sur le compte d’autrui.
«Face aux risques de déconstruction de notre édifice multilatéral […] un message de soutien aux Nations unies et à l'action multilatérale» est nécessaire, a déclaré le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian.
Il s’agira d’un groupe informel, un réseau d'États qui partagent le même objectif et pas «un nouveau club fermé (et) érigé contre un État», assurent Paris et Berlin, cités par l’AFP. Et d’ajouter que cette nouvelle alliance a déjà été discutée avec le Canada et le Japon.
Répondant à une question sur l’attitude de Donald Trump, M.Maas a indiqué que les deux pays initiateurs seraient heureux d’accueillir les États-Unis s’ils adhéraient à cette initiative, avant de rappeler que cette nouvelles alliance avait pour objectif de promouvoir et de renforcer l'ordre fondé sur des règles et de renforcer l'ordre international.