Pendant deux semaines consécutives, les villes et villages iraniens ont subi des inondations pendant que les représentants officiels s'échangeaient des accusations. Le Croissant-Rouge iranien dénonce les sanctions américaines, qui empêchent de faire appel à l'aide nécessaire, écrit le site d'information Vestifinance.
#IranFloods
— ALI (@AliSalari1965) 3 avril 2019
April 2 — Poledokhtar W #Iran
Horrifying footage of people's homes collapsing due to rampaging floods.@DebbieAAldrich @KJTorrance @MichelleMakori @susancrabtree @tracybeanz @TerryGlavin @CandiceMalcolm @PoliticalCow @omarbula @1954candanga @FernandoAmandi pic.twitter.com/NBV1nSgiij
La province du Lorestan, au sud-ouest du pays, est la dernière région en date à avoir subi les inondations. Depuis le 1er avril, les Iraniens publient sur les réseaux sociaux des photos et des vidéos où des maisons disparaissent littéralement sous l'eau, et des ponts s'écroulent.
April 3,Poldokhtar W #Iran
— Mohammad Hossaini (@mhossainian3) 3 avril 2019
Large volume of mud in houses two days after the flood
There is over one meter high of dirt inside homes. Unfortunately facilities and assistance from government does not exist.#Iranfloods @USUN#سپاه_عامل_سیل@GermanyDiplo pic.twitter.com/uB44vRwWPI
Un haut fonctionnaire iranien déplore l'impact des sanctions américaines qui empêchent d'apporter l'aide aux personnes touchées. Le 30 mars, Ali Asghar Peyvandi, directeur de la Société iranienne du Croissant-Rouge, a déclaré:
«Avant les sanctions, plusieurs comptes du Croissant-Rouge étaient liés au système SWIFT. Nous pouvions y recourir quand nous avions besoin d'aide. A présent ils font l'objet de sanctions et nous ne pouvons pas effectuer de virements en provenance d'autres pays, y compris de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.»
#IranFloods: Lorestan, Iran
— Windy (@windyforecast) 3 avril 2019
🎬 AliJavanmardi.Official#flooding #floods #floodings #severeweather #extremeweather #extremewx #iran #flood #iranflood pic.twitter.com/m83IXEZttr
Et d'ajouter: «Pendant les séismes de 2017 à Kermanshah, nous avons dû utiliser le compte d'un hôpital appartenant à la Société iranienne du Croissant-Rouge pour obtenir l'aide de la fédération. Nous avons écrit à la fédération et à l'Onu pour les informer de l'impact des sanctions sur notre capacité à recevoir l'aide internationale, mais n'avons reçu de réponse.»
D'après le rapport de l'agence de presse Reuters, la semaine dernière le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'Onu s'est dit prêt à proposer son aide à l'Iran. Cependant, «les défis associés aux sanctions unilatérales influenceront la réaction de l'Onu et sa décision d'apporter ou non son soutien».
Flood in Iran — Several villages in the Bamdagh region of Khuzestan#IranFloods#IranRegimeChange pic.twitter.com/bx6vgwJW9g
— maddJavadi (@MaddJavadi) 3 avril 2019
Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a critiqué sur Twitter le 1er avril l'impact des sanctions sur les opérations d'aide. Il a noté que la pression de Donald Trump et la négligence de la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations unies empêchait le Croissant-Rouge iranien d'apporter son aide dans tous les régions dévastées par ces inondations sans précédent:
«Il est impossible à l'heure actuelle de profiter de différents types d'équipements, notamment d'hélicoptères qui livrent l'aide humanitaire. Ce n'est pas simplement une guerre économique, c'est du terrorisme économique».
At least 62 people were killed in the flash #floods that ravaged several parts of #Iran over the last few days, the head of the Forensic Medicine Organization of Iran (#FMOI) confirmed on Wednesday.#iranpress pic.twitter.com/S58XmfbiQ5
— Iran Press News Agency (@iranpress_com) 3 avril 2019
Le Président Hassan Rohani et le chef du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) ont échangé des accusations quand le CGRI a fait exploser une voie ferrée au nord de l'Iran pour faire dévier les inondations. Le président Rohani a déclaré que l'explosion dont le CGRI était fier n'avait pas changé la situation, mais qu'elle avait «simplement transféré l'eau d'une région vers une autre». Le commandant du CGRI, Mohammad Ali Jafari, a rétorqué: «Si les organes de l'administration utilisaient toutes les ressources et possibilités, le transfert de l'eau se déroulerait plus vite.»
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.