À l'issue de l'année 2018, la Russie dépassait les États-Unis en termes de volume de gaz naturel liquéfié (GNL) exporté vers les marchés européen et asiatique, indique le Groupe international des importateurs de GNL (GIIGNL) dans son rapport annuel.
Au total, en 2018, l'Europe a importé 48,91 millions de tonnes de GNL, soit une hausse de 6,4% par rapport à 2017. Cet accroissement est dû à l'augmentation de la demande en provenance de Belgique, des Pays-Bas, de Pologne, de Finlande et de Malte. En revanche, la Lituanie, la Grèce, la Suède et l'Espagne ont diminué le volume de leurs achats.
La Russie devance également les États-Unis sur le marché le plus attractif: l'Asie. Cette région qui regroupe entre autres la Chine, Taiwan et la Corée du sud affiche la plus forte croissance pour la demande.
Les exportations du GNL russe vers le marché asiatique ont atteint 12,86 millions de tonnes en 2018. Les États-Unis ont, quant à eux, livré au cours de la même période 10,73 millions de tonnes.
Au niveau global, les importations du GNL ont augmenté de 8,3% en 2018 pour franchir la barre de 313,9 millions de tonnes. Une vingtaine de pays ont exporté du gaz liquéfié, quand 42 pays en ont importé. Cette croissance s'explique avant tout par le lancement de nouveaux sites de production en Australie, aux États-Unis et en Russie, où la compagnie énergétique Novatek a mis en exploitation le troisième train du projet Yamal LNG, réalisé conjointement avec les groupes français Total et les chinois CNPC et Silk Road Fund.