Menés par l'ambassadeur d'Algérie en France, Abdelkader Mesdoua, des représentants du Maroc, de Tunisie et de Mauritanie ont déposé ce vendredi à l'Unesco, au nom des pays du Maghreb, le dossier intitulé «Savoirs, savoir-faire et pratiques liés à la production et à la consommation du couscous».
Avant de remettre le document, finalisé à l'initiative et avec la coordination de l'Algérie, les représentants de ces quatre pays ont signé le formulaire de demande d'inscription du couscous sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité.
Selon l'Algérie presse service, le représentant de l'Unesco, quant à lui, a remercié et félicité les quatre pays maghrébins pour leur «initiative de déposer en commun ce dossier emblématique». La demande doit être examinée en décembre 2020, lors de la prochaine réunion du comité de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l'Unesco, qui aura lieu à Bogota, en Colombie.
Le Couscous ferment de l'unité maghrébine. Les ambassadeurs d'Algérie, du Maroc, de Mauritanie et de Tunisie à l'@UNESCO ont signé et déposé ce matin le dossier de son inscription comme patrimoine immatériel universel. Vive le Maghreb #Tunisie #Maghreb #Couscous الكسكسي# pic.twitter.com/kjaKjBx4j3
— Ghazi GHERAIRI (@GHAZIGHERAIRI) March 29, 2019
C'est durant l'été 2016 que les Algériens ont annoncé leur intention de faire accéder ce pilier de l'identité maghrébine à la reconnaissance mondiale, au même titre que le «washoku» japonais, ou «le repas gastronomique des Français».
Alger a également accueilli, pour la deuxième année consécutive, le Festival international du couscous, baptisé Couscoussi, qui a réuni cette fois, non seulement des chefs cuisiniers des trois pays maghrébins, mais aussi des participants venus de Syrie, d'Irak, de Turquie ainsi que de Palestine.