Après la réunion entre le souverain pontife et le roi Mohammed VI à Rabat, les deux parties ont diffusé un appel commun susceptible de vexer les autorités israéliennes. Ce document, cité par Le Figaro, souligne qu'il est «important de préserver la Ville sainte de Jérusalem / Al Qods Acharif comme patrimoine commun de l'humanité» et «comme lieu de rencontre et symbole de coexistence pacifique, où se cultivent le respect réciproque et le dialogue».
«Nous souhaitons, par conséquent, que dans la Ville sainte soient pleinement garantis la pleine liberté d'accès aux fidèles des trois religions monothéistes et le droit de chacune d'y exercer son propre culte», lit-on dans l'appel.
Le Saint-Siège et le Royaume du Maroc expliquent ainsi qu'ils «reconnaissent l'unicité et la sacralité de Jérusalem / Al Qods Acharif» et qu'ils ont «à cœur sa signification spirituelle et sa vocation particulière de Ville de la Paix».
Le pape François est arrivé samedi au Maroc pour une visite de deux jours, la première d'un souverain pontife depuis celle de Jean Paul II, en août 1985.
Auparavant, le président du Sénat roumain, Calin Popescu Tariceanu, a dû annuler sa visite au Maroc après l'annonce du transfert de l'ambassade de Roumanie en Israël de Tel Aviv à Jérusalem, à l'instar de celle des États-Unis.