Confrontées à la contestation populaire, les autorités françaises cherchent à opposer la population aux manifestants considérés comme des casseurs potentiels, a déclaré à Sputnik l’ancien candidat à la présidentielle du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) Philippe Poutou, qui s'est rendu ce samedi à Bordeaux.
«La seule manière qu’ils ont de ne pas répondre au problème qui est posé c’est de faire peur, de jouer les gros bras», regrette-t-il, «et c’est de dire "regardez, la contestation sociale c’est forcément des casseurs" et c’est cela qu’il faut abattre».
« Ils ont peur de la colère de pauvres »: à Bordeaux, Philippe #Poutou prend part à l’acte 20 des Gilets jaunes
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«Il n’y a pas eu de problème avec les magasins rue Porte-Dijeaux ou rue Saint-Catherine pendant toutes les manifs —à part Apple à l’entrée de la rue Saint Catherine-, donc il y a un gros cinéma, il y a une grosse intox qui est faite, afin d’essayer d’opposer la population aux manifestants!»
Philippe #Poutou s'exprime lors de l’acte 20 des Gilets jaunes à Bordeaux
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«Si le gouvernement ne veut pas répondre à cela, c’est pour cela qu’aujourd’hui il essaie de criminaliser le mouvement, alors qu’en réalité la contestation sociale —et même les casseurs– c’est l’expression d’un ras le bol contre une société qui est profondément injuste. Et si cela ne veut pas être entendu, cela ne sera pas les flics qui changeront le problème», conclut-il.