Les informations selon lesquelles les services secrets belges participeraient à la préparation d’une provocation à l’arme chimique dans le gouvernorat syrien d’Idlib ne correspondent pas à la réalité, a déclaré samedi à Sputnik le ministère belge des Affaires étrangères, sans fournir d’autres détails.
«La Belgique respecte la convention sur l’interdiction des armes chimiques et ne participe pas à ce genre d’actions militaires. La Défense rejette les allégations de participation à la préparation d’une provocation à Idlib impliquant l’utilisation de substances toxiques et respecte le droit des conflits armés», a-t-il indiqué, cité par RTBF.
Le 29 mars, le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie a annoncé, sur le site du ministère russe de la Défense, que des radicaux préparaient une provocation à l'arme chimique dans le gouvernorat syrien d'Idlib, sous la supervision des services spéciaux français et belges. Ainsi, il y explique que les représentants de ces services ont assisté à une réunion avec les chefs de file des terroristes à Idlib, consacrée à la mise en scène d'images «censées prouver que la Russie et la Syrie ont employé des substances toxiques contre les civils». Le Centre a également précisé que les services secrets belges avaient filmé les frappes des Forces aérospatiales russes contre les dépôts de munitions des terroristes à Idlib pour ensuite pouvoir accuser la Russie d’avoir utilisé des armes chimiques.