En Israël, des escrocs gagnent des millions en se faisant passer pour Jean-Yves Le Drian

© Sputnik . Kirill Kallinikov / Accéder à la base multimédiaJean-Yves Le Drian, French Minister for Europe and Foreign Affairs
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Fin février en Israël, la police a arrêté trois personnes soupçonnées d’avoir escroqué des victimes françaises à hauteur de plusieurs millions d'euros en se faisant passer pour le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian. Ce n’est pas la première fois que l’identité de M.Le Drian est usurpée à des fins criminelles.

Trois personnes, soupçonnées d'avoir usurpé l'identité de Jean-Yves Le Drian pour escroquer des Français, ont été arrêtées fin février en Israël, a annoncé une source de l'AFP proche de l'enquête. Selon cette information du Parisien, il s'agit d'une vaste escroquerie qui leur a rapporté huit millions d'euros.

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«La France a besoin de vous»: un «Jean-Yves Le Drian» escroque 80 millions d’euros
Depuis l'automne 2018, un trio de Franco-Israéliens aurait usurpé l'identité du ministre des Affaires étrangères ou de son chef de cabinet pour escroquer d'importantes sommes d'argent à des hommes d'affaires ou des personnes réputées fortunées. Selon la source, ils affirmaient que ces fonds serviraient à libérer des otages français en toute discrétion pour ne pas contrevenir à la ligne officielle de Paris qui consiste à ne pas verser de rançon.

L'opération des policiers se serait tenue le 26 février à Netanya, dans la banlieue de Tel Aviv. La source de l'AFP a salué «la très bonne coopération entre les autorités françaises et israéliennes» dans une affaire jugée «emblématique».

Selon la source de l'AFP, confirmant l'information du Parisien, les escrocs s'inspiraient d'une arnaque qui avait déjà visé Jean-Yves Le Drian en 2015 alors qu'il était ministre de la Défense. Les escrocs ont alors contacté plusieurs présidences d'États africains, des ambassades en France et à l'étranger, des entreprises françaises, fondations ou associations humanitaires, ils ont inventé des scénarios de prises d'otage d'agents secrets et ont demandé de l'aide pour le paiement de rançons de plusieurs millions d'euros à la place de la France, dont la ligne officielle est de ne pas verser d'argent, rappellent les médias.

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