Les termes comme «internet des objets», «industrie 4.0» et technologies «intelligentes» sont apparus depuis peu dans notre vie, mais en font déjà partie intégrante. Les technologies numériques ne sont pas utilisées uniquement pour optimiser le quotidien: une attention particulière est accordée à l'automatisation de la production, à l'amélioration de l'espace urbain, ainsi qu'à la garantie de la sécurité de l'information.
«La centrale thermique de l'une des plus grandes entreprises métallurgiques russes de Magnitogorsk, qui alimente en électricité la ville, l'usine, ainsi qu'une centrale encore plus puissante, a été dotée d'un système de gestion des chaudières à vapeur basé sur la modélisation et la prédiction permettant d'économiser le gaz naturel.
En utilisant les informations des capteurs, le système régule le travail de ces chaudières. L'effet d'économie à l'échelle d'une centrale atteint presque un million de dollars (plus de 50 millions de roubles) par an et peut être encore plus», a déclaré Gleb Radtchenko, directeur de l'École supérieure d'électronique et de sciences informatiques de l'Université d'État de l'Oural du Sud.
De plus, à l'aide de plus de 500 capteurs de température installés sur la ligne technologique du coulage d'acier, les chercheurs de l'Université d'État de l'Oural du Sud ont pris le contrôle des paramètres du processus et ont appris à le gérer. D'après les représentants de l'université, cette technologie efficace et fiable permettra de stabiliser le processus d'obtention d'un acier de grande qualité.
«Des méthodes ont été créées pour empêcher un accès à l'information en cas de collusion entre les fournisseurs. Nous avons prouvé que notre algorithme correspondait à la définition formelle de la sécurité informatique. Si les fournisseurs qui collaborent entre eux ne connaissent pas la clé secrète, la probabilité d'obtenir l'information est minimale.
C'est une solution fiable pour se protéger contre les insiders, car même en ayant un accès à une partie de l'information de l'intérieur il est impossible d'obtenir l'information dans son intégralité», affirme Andreï Tchernykh, directeur du laboratoire des environnements en nuage à caractère problématique de l'Université d'État de l'Oural du Sud.
«Je suis issu d'une famille aux revenus moyens, c'est pourquoi je cherchais une université avec une bonne réputation et des standards éducatifs élevés, un coût acceptable et la possibilité d'étudier en anglais. L'Université d'État de l'Oural du Sud correspond à tous ces critères. De plus, elle se trouve dans un pays avec une culture différente, ce qui correspond également à mon désir de me familiariser avec une nouvelle culture.
L'adaptation a été difficile pour moi, notamment parce que je suis venu d'un pays avec deux langues officielles (anglais et français) et deux saisons climatiques (saison sèche et saison des pluies). Aujourd'hui je peux déjà écrire, tenir une conversation sur les thèmes quotidiens en russe grâce à la faculté préparatoire de l'Université d'État de l'Oural du Sud où j'ai appris la langue», raconte le Camerounais Petiho Levis Tresor, étudiant de l'université russe.
En 2019-2020, l'Université d'État de l'Oural du Sud lancera un programme de master en anglais «Technologies de l'internet des objets», dans le cadre duquel seront formés des spécialistes dans le domaine de l'internet des objets et des méthodes d'analyse intelligente du big data. L'université propose déjà le master «Technologies des bases de données» populaire auprès des étudiants étrangers.