Lors de la visite de Benjamin Netanyahou à Washington qui aura lieu lundi, Donald Trump doit signer un décret de reconnaissance de la souveraineté israélienne sur le Golan, a fait savoir le chef de la diplomatie israélienne, Yisrael Katz.
«Demain, en présence du Premier ministre Netanyahou, le Président Trump signera un décret reconnaissant la souveraineté d'Israël sur le Golan. Les liens entre Israël et les États-Unis sont plus étroits que jamais»,a-t-il écrit sur son compte Twitter.
אני נערך להופיע היום בפני אלפי משתתפי ועידת אייפק בוושינגטון. התבשרנו כעת כי מנהיגי הונדורס ורומניה הודיעו בועידה על כוונתן להעביר את שגרירויותיהן לירושלים. מחר יחתום הנשיא טראמפ, בנוכחות רה״מ נתניהו, על צו המכיר בריבונות ישראל בגולן. יחסי ישראל ארה״ב הדוקים מאי פעם.
— ישראל כ”ץ Israel Katz (@Israel_katz) 24 марта 2019 г.
Pour rappel, Donald Trump a estimé jeudi sur son compte Twitter qu’«il est l'heure pour les États-Unis de reconnaître la souveraineté d'Israël sur les hauteurs du Golan qui sont d'une importance stratégique essentielle pour la sécurité de l'État d'Israël et la stabilité régionale».
Ces déclarations font suite au récent appel du chef du gouvernement hébreu Benjamin Netanyahou, qui a invité la communauté internationale à reconnaître l'emprise israélienne sur le Golan. En réaction au message de M.Trump, le Premier ministre israéien a remercié le Président US pour son acte «courageux», également sur Twitter.
L'administration états-unienne vient de modifier la dénomination du Golan syrien dans ses documents officiels: désormais, les USA considèrent la région comme «contrôlée» et non plus «occupée» par Israël. Certains observateurs ont interprété ce glissement sémantique comme le prélude à une reconnaissance par Washington de la souveraineté israélienne sur le Golan.
Depuis 1967, Israël occupe quelque 1.200 km2 du plateau du Golan qui appartenait à la Syrie avant la guerre des Six Jours. En 1981, le parlement israélien a adopté la Loi sur les hauteurs du Golan, proclamant unilatéralement la souveraineté de l'État hébreu sur ce territoire.
Le Conseil de sécurité de l'Onu a qualifié cette annexion d'illégale par sa résolution 497 adoptée le 17 décembre 1981. Environ 510 km2 du plateau du Golan restent sous le contrôle du gouvernement syrien.