Les scientifiques ont décidé vérifier si c'était l'obésité causée par la consommation élevée de sucre qui menait au cancer, ou s'il y avait peut-être une liaison directe entre le sucre et le cancer. Cette hypothèse les a amenés à une série d'expériences. Ils ont «désactivé» le gène APC chez deux groupes des souris, qui sert à stopper la croissance d'épithéliums du côlon. Ainsi, s'il était endommagé, il pourrait mener à une mutation cancérigène dans le génome.
L'un des chercheurs, Changyuan Lu, souligne que cette révélation permet d'espérer trouver une nouvelle méthode de lutte contre le cancer du côlon car, au rebours du glucose, le fructose n'est pas indispensable à la survie des cellules du corps humain. De ce fait, il serait possible d'inventer un remède ou une thérapie sur la base de ce principe. De plus, il est désormais possible de réduire la consommation de sucres et diminuer ainsi les risques de développer un cancer.