Tandis que la porte-parole de la Maison-Blanche Sarah Sanders a déclaré que les terroristes de Daech* avaient été complètement éliminés sur le territoire syrien, le représentant permanent de la Syrie à l'Onu, Bachar al-Jaafari, a dénoncé cette déclaration.
«C'est du bluff. "L'État islamique"* n'existe pas, si l'on commence par le titre. Il n'a jamais existé. Il n'est pas islamique, et cela n'est pas un état. C'est une poignée de terroristes venant du monde entier, qui sont arrivés en Syrie en traversant la frontière avec des pays voisins financés par des services internationaux de renseignement, y compris par la CIA et des services britanniques», a-t-il déclaré à Sputnik, pendant une conférence de presse ce vendredi 22 mars.
Afin de justifier ses propos, le Président américain a montré aux journalistes, sur le tarmac de l’aéroport de Palm Beach, deux cartes des territoires syriens, représentant la situation avant et après les actions militaires de l'armée américaine qui y a débarqué en 2014. Les points de sièges de terroristes ont été absents sur une des cartes.
On the tarmac at @PBI_Airport, Pres Trump approached press pool to spotlight the maps showing elimination of ISIS caliphate in Syria (bottom), compared to ISIS territory in 2014 (highlighted in red)(top). Gave maps to the press pool, telling them to "spread it around." pic.twitter.com/ISF7zaSlvl
— Mark Knoller (@markknoller) 22 mars 2019
Territory of #ISIS caliphate has been 100 percent eliminated in #Syria, @PressSec told press pool on Air Force One flight, adding @DeptofDefense should have additional information for media while she showed reporters a map of Syria. pic.twitter.com/LUQzsMYNjq
— Steve Herman (@W7VOA) 22 mars 2019
En décembre 2018, le Président Trump avait annoncé que les États-Unis avaient éliminé les djihadistes du territoire syrien. Plus tard, il a ordonné le retrait des troupes américaines stationnées en Syrie. Le 20 mars, le dirigeant a dit compter réduire la présence militaire américaine à 400 personnes, sans préciser pour quelle période elles y resteraient.