Erdogan étrille les propos des USA sur une reconnaissance d’un Golan israélien

© Sputnik . Alexeï Vitvitski / Accéder à la base multimédiaRecep Tayyip Erdogan
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Le Président turc a dénoncé la tentative de «légitimer l’occupation des hauteurs du Golan» après que Donald Trump a jugé possible de reconnaître la région comme faisant partie de l’État hébreu.

Les déclarations de Donald Trump, qui a jugé le moment venu pour Washington de reconnaître la souveraineté d'Israël sur le plateau du Golan, placent la région au bord d'une nouvelle crise, estime Recep Tayyip Erdogan.

«Nous ne pouvons pas permettre de légitimer l'occupation des hauteurs du Golan», a déclaré le dirigeant turc lors d'une réunion de l'Organisation de la coopération islamique vendredi.

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Pour la Russie, le Golan appartient toujours à la Syrie
Jeudi, sur son fil Twitter, le chef de la Maison-Blanche a jugé nécessaire pour les États-Unis de reconnaître les hauteurs du Golan comme une partie de l'État hébreu. En réaction au message de M.Trump, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a remercié le Président américain pour son acte «courageux».

Pour Erdogan, la déclaration du leader états-unien «pousse la région vers une nouvelle crise».

Le gouvernement de Damas s'est pour sa part juré vendredi de récupérer les hauteurs du Golan par «tous les moyens possibles», tandis que la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a déclaré que tout changement de statut du Golan représenterait une violation flagrante des décisions des Nations unies sur cette question.

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Damas condamne la déclaration «irresponsable» de Trump sur le Golan «israélien»
L'administration états-unienne vient de modifier la dénomination du Golan syrien dans ses documents officiels: désormais, les États-Unis considèrent la région comme «contrôlée» et non plus «occupée» par Israël. Certains observateurs ont interprété ce glissement sémantique comme le prélude à une reconnaissance par Washington de la souveraineté israélienne sur le Golan.

Depuis 1967, Israël occupe quelque 1.200 kilomètres carrés du plateau du Golan qui appartenaient à la Syrie avant la guerre des Six Jours. En 1981, le Parlement israélien a adopté la loi sur les hauteurs du Golan, proclamant unilatéralement la souveraineté de l'État hébreu sur ce territoire. Le Conseil de sécurité de l'Onu a qualifié cette annexion d'illégale par sa résolution 497 adoptée le 17 décembre 1981.

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