Le nouveau préfet de police de Paris serait impliqué dans une affaire de favoritisme

Tour Eiffel
S'abonner
Didier Lallement, qui a succédé à Michel Delpuech à la tête de la préfecture de police de Paris suite aux violences survenues samedi dernier sur les Champs-Élysées, pourrait être convoqué par les fonctionnaires désormais sous ses ordres dans l’affaire des marchés de la Société du Grand Paris, selon Marianne. Il serait accusé de favoritisme.

Le nouveau préfet de police de Paris, Didier Lallement, dont la nomination par Édouard Philippe semble être assez inattendue, pourrait intéresser les enquêteurs dans l'affaire des marchés de la Société du Grand Paris, relate Marianne.

Police secure the area near a burned car at the scene of an incident in which it rammed a gendarmerie van on the Champs-Elysees Avenue in Paris, France, June 19, 2017 - Sputnik Afrique
De nouvelles têtes tombent dans la sécurité publique suite à l'acte 18
Selon le média, le futur patron de la PP pourrait bientôt être entendu dans le cadre de l'enquête sur les soupçons de favoritisme qui pèsent sur les marchés de la Société du Grand Paris. Le parquet national financier (PNF) a été saisi de cette affaire par le parquet près de la Cour des comptes.

Marianne indique, en se référant au rapport de la Cour des comptes réalisé fin 2017, que la façon d'attribuer des marchés dans le cadre de la construction du nouveau métro parisien, qui, évaluée à 35 milliards d'euros de travaux, est le plus grand chantier d'Europe, semble receler des faits constitutifs d'un possible délit de favoritisme.

M. Lallement présidait la Commission d'examen des offres qui serait au cœur du dysfonctionnement.

«Le fonctionnement et le rôle de la CEO sont insatisfaisants à plusieurs titres et ne permettent pas de disposer d'une assurance externe suffisante sur la régularité et les conditions d'attribution des marchés, l'équilibre concurrentiel et la préservation des intérêts économiques de la SGP», signale le rapport cité par Marianne.

Il n'y avait pas de procès-verbaux lors de ces réunions, mais une simple feuille blanche avec une croix pour dire oui ou non, ajoute le magazine.

Cerise sur le gâteau, selon Marianne: le préfet de police pourrait se voir convoqué par la brigade de répression de la délinquance économique (BRDE), l'une des sept «brigades du fric», laquelle a été saisie par le PNF. Des fonctionnaires qui sont donc désormais sous ses ordres…

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала