L'épisode «Mon pote Michael Jackson», qui fait partie de la 3e saison des Simpson, ne figurera plus dans les prochaines rééditions de la série, compte tenu de la controverse déclenchée par le documentaire sur Michael Jackson «Leaving Neverland», a assuré dans une interview accordée au Daily Beast Al Jean, l'un des producteurs des Simpson.
Michael Jackson accuser and #LeavingNeverland subject James Safechuck admitted to @CBSThisMorning that he has "mixed feelings" about his relationship with late singer: "There's still a bit of love. And there's almost like a guilt for saying the truth" https://t.co/0WV49z6Y0v pic.twitter.com/dss7r1YgDY
— Hollywood Reporter (@THR) 28. Februar 2019
«Ce n'est pas quelque chose qui me fait plaisir. C'est une décision avec laquelle je suis entièrement d'accord. […] Ce qui me rend triste, c'est que si vous regardez ce documentaire [Leaving Neverland, ndlr] — ce que j'ai fait, comme beaucoup d'entre nous ici — et que vous regardez cet épisode, honnêtement, on a l'impression que Michael Jackson l'utilise pour autre chose que ce que nous avions en tête», s'est justifié Al Jean.
Et de souligner: «Ce n'était pas que de la comédie pour lui, c'était un outil. Et je le pense sincèrement. C'est ce en quoi je crois et c'est pour cette raison que je pense que la décision de retirer l'épisode est appropriée.»
«Je pense que Les Simpson faisaient partie de ce qu'il utilisait pour séduire et abuser sexuellement des garçons. Je ne sais pas vraiment ce qu'il s'est passé, et je devrais faire vraiment attention, parce que ce n'est pas quelque chose que je sais personnellement, mais c'est ce que je pense. Et cela me rend très, très triste», a conclu Al Jean.
'I want to speak the truth as loud as I spoke the lie' — James Safechuck on Michael Jackson and Leaving Neverland https://t.co/xV4mpt8Ihz pic.twitter.com/vlOhFKHaPY
— Independent Ents (@IndoEnts) 2. März 2019
Les héritiers de Michael Jackson ont réfuté les allégations présentées dans le documentaire et ont saisi la justice pour réclamer à HBO 100 millions de dollars [87,892 millions d'euros] au titre de ce qu'ils qualifient d'«assassinat posthume».