Le chef d'État-Major des armées des États-Unis s'est fermement opposé à un changement dans la politique militaire américaine, selon lequel les États-Unis ne seraient pas les premiers à recourir à leurs armes nucléaires en cas d'éventuel conflit avec un adversaire, relate The Washington Times.
Le Pentagone, quant à lui, s'oppose depuis longtemps à l'intégration de ce principe dans sa stratégie nucléaire.
«Je ne prendrai aucune décision en vue de simplifier les processus de prise de décision ennemis. Je peux également imaginer des situations où nous pourrions retirer cette option [recours à une frappe préventive, ndlr] au Président», a-t-il conclu.
Moscou aura recours à l'arme nucléaire uniquement en cas de frappe nucléaire lancée contre son propre territoire, a déclaré Vladimir Poutine dans le cadre de la 15e édition du club de discussion Valdaï à Sotchi. Cela veut dire que la Russie est prête à employer son arme nucléaire «uniquement si nous sommes persuadés qu'un agresseur potentiel a lancé une attaque contre la Russie», a expliqué le dirigeant russe.