Vu l'absence de réaction de Twitter à la vidéo postée par le tireur néo-zélandais, on comprend que les médias sociaux deviennent une nouvelle plateforme pour les manifestations d'extrémisme et que toutes les entreprises de réseaux sociaux sont confrontées à ce problème, a indiqué, dans un commentaire écrit pour Sputnik, l'experte juridique Laura Bliss, de l'université Edge Hill, au Royaume-Uni.
«Bien que toutes ces sociétés aient conclu des contrats de services, il est clair que des erreurs continuent de se produire. Pour moi, une partie du problème consiste dans le manque de cohérence entre les contrats de service et leur application à des scénarios réels», a estimé la spécialiste.
Selon elle, Twitter et les autres entreprises de réseaux sociaux doivent être plus ouverts sur la manière dont ils forment leurs modérateurs et sur ce qu'ils font pour résoudre le problème.
«Je pense qu'il est temps que des codes de conduite universels soient mis en place pour créer une cohérence sur toutes les plateformes», a résumé Mme Bliss.
Des tirs ont retenti vendredi au moins dans deux mosquées de la ville néo-zélandaise de Christchurch. La police a désamorcé plusieurs explosifs artisanaux découverts dans des véhicules garés à proximité. Le chef de la police a annoncé 49 morts et des dizaines de blessés.
Brenton Tarrant, originaire de la ville australienne de Grafton, a ouvert le feu dans l'une des deux mosquées. Il a diffusé l'attaque en ligne après avoir publié un manifeste de 37 pages dans lequel il qualifiait ses actes à venir d'attentats terroristes. Cet homme, connu pour ses opinions d'extrême-droite, est actuellement recherché. 4 personnes soupçonnées d'être mêlées à cette affaire ont été arrêtées.
Afin d'attirer l'attention des internautes, le tueur a posté sa vidéo sur Facebook, YouTube, Twitter et Instagram.