Les autorités éthiopiennes ont demandé au Bureau d'enquête et d'analyse (BEA) français pour la sécurité de l'aviation civile d'étudier les boîtes noires du Boeing 737 MAX de la compagnie Ethiopian Airlines qui s'est écrasé le 10 mars près d'Addis-Abeba, a annoncé BEA sut Twitter.
«Les autorités éthiopiennes demandent au Bureau d'enquête et d'analyse son assistance pour l'analyse des FDR et CVR. Toute communication sur les avancées de l'enquête sont du ressort de ces autorités», lit-on dans le message.
⚠️ Accident du #Boeing737Max @BoeingAirplanes ET-AVJ exploité par @flyethiopian survenu le 10/03 / Les autorités éthiopiennes demandent à @BEA_Aero son assistance pour l’analyse des FDR & CVR / Toute communication sur les avancées de l’enquête sont du ressort de ces autorités.
— BEA | Bureau d'Enquêtes & d'Analyses ✈️ 🚁🛩 🇫🇷 (@BEA_Aero) 13 mars 2019
«C'est un nouveau type d'avion avec une nouvelle boîte noire et de nouveaux logiciels. On ne peut faire» l'analyse, a dit Germout Freitag, porte-parole du Bureau fédéral allemand chargé des enquêtes sur les accidents aériens (BFU), cité par les médias.
Selon le journal The Globe and Mail, les autorités éthiopiennes ont refusé d'envoyer les boîtes noires aux États-Unis où le Boeing 737 MAX avait été fabriqué. Les autorités américaines ont été parmi les dernières à suspendre les vols des Boeing 737 MAX suite au crash.
Un Boeing 737 MAX 8 d'Ethiopian Airlines s'est écrasé le 10 mars près de la ville de Bishoftu, à 62 kilomètres de la capitale de l'Éthiopie, Addis-Abeba. Ce vol reliait Addis-Abeba à Nairobi, la capitale du Kenya. Le PDG de la compagnie aérienne a annoncé que parmi les victimes du crash figuraient, outre des citoyens du Kenya et de l'Éthiopie, 18 Canadiens, huit Américains, huit Italiens, huit Français, sept Britanniques ainsi que trois Russes et une Belge.