Si vous êtes contrôlés à 1g au volant, vous ne perdrez plus forcément votre permis

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Dans certains cas, les conducteurs surpris en flagrant délit de conduite avec un taux d'alcoolémie élevé pourront faire installer, sur décision préfectorale, un éthylotest anti-démarrage dans leur véhicule. C'est ce petit instrument qui «donnera le feu vert» au démarrage.

Les préfets pourront désormais décider de l'installation d'un éthylotest antidémarrage (EAD) au lieu d'une suspension du permis pour certains cas de conduite en état d'alcoolémie, a annoncé mardi la Sécurité routière.

La mesure, annoncée en janvier 2018, a été officiellement étendue à l'ensemble du territoire, «après une préfiguration réussie dans sept départements (Drôme, Finistère, La Réunion, Loiret, Manche, Nord et Vendée)», a-t-elle indiqué dans un communiqué.

Le dispositif, qui est un éthylotest couplé au circuit d'alimentation du véhicule où le conducteur doit souffler pour pouvoir démarrer, peut être installé dans la voiture des personnes interceptées avec une alcoolémie relevant du tribunal correctionnel (supérieure à 0,8 g/l de sang) qui ne sont pas en état de récidive alcoolique.

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Ainsi, au lieu de voir son permis suspendu, le contrevenant pourra être autorisé, sur décision préfectorale, à souffler dans l'éthylotest avant de prendre la route puis de réitérer ce geste quelques minutes plus tard. L'installation de l'instrument, de quelque 1.300 euros, sera à sa charge. Cette mesure préfectorale, d'une durée initiale maximale de six mois, peut être prolongée par un tribunal jusqu'à cinq ans.

Selon le site de la Sécurité routière, la mortalité est en hausse de 3,9% en France métropolitaine au mois de janvier 2019. Au total, 238 personnes sont décédées contre 229 en janvier 2018. Toujours d'après le site, 3.259 personnes ont perdu la vie sur les routes de France métropolitaine en 2018. Avec 189 décès de moins qu'en 2017, la mortalité routière de l'année 2018 est en baisse de 5,5% et de 0,3% par rapport à 2013, jusqu'alors meilleure année de référence.

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