La Direction générale de l'Aviation civile (DGAC) vient d'annoncer que les Boeing 737 MAX ne pouvaient plus emprunter l'espace aérien de la France. L'Hexagone rejoint ainsi l'Allemagne, l'Irlande et le Royaume-Uni, qui ont pris la même décision.
La DGAC décide de l’interdiction à titre conservatoire
— dgac🇫🇷 (@DGAC) 12 mars 2019
des BOEING 737 MAX
dans l’espace aérien français pic.twitter.com/NYnc9o61Wt
«Compte tenu des circonstances de l'accident en Éthiopie, les autorités françaises ont pris la décision, à titre conservatoire, d'interdire tout vol commercial effectué sur un Boeing 737 MAX à destination, au départ ou survolant le territoire français», a indiqué la DGAC dans son communiqué.
Compte tenu des circonstances de l’accident survenu en Ethiopie, nous avons décidé de l’interdiction, à titre conservatoire, des #Boeing737Max dans l’espace aérien français. Nous suivons attentivement l’évolution de l’enquête. https://t.co/th7CAEYfBx
— Elisabeth BORNE (@Elisabeth_Borne) 12 mars 2019
Plusieurs pays, entre autres les Pays-Bas, la Norvège, la Chine, l'Australie, la Malaisie, l'Indonésie, le Vietnam, Oman et Singapour ont décidé d'interdire les Boeing 737 MAX dans leur espace aérien après le crash d'un appareil d'Ethiopian Airlines du même modèle. Certaines compagnies aériennes ont préféré clouer au sol leurs Boeing 737 MAX. Plus tard, l'Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) a décidé de suspendre les vols de ces avions jusqu'à la fin de l'enquête.
Le Boeing 737 MAX 8 d'Ethiopian Airlines s'est écrasé le 10 mars près de la ville de Bishoftu, à 62 kilomètres de la capitale de l'Éthiopie, Addis-Abeba. Ce vol reliait Addis-Abeba à Nairobi, la capitale du Kenya. Le PDG de la compagnie aérienne a annoncé que parmi les victimes du crash figuraient, outre des citoyens du Kenya et de l'Éthiopie, 18 Canadiens, huit Américains, huit Italiens, huit Français, sept Britanniques ainsi que trois Russes et une Belge.