En cas du déplacement des systèmes russes de missiles sol-air portables vers les frontières de pays-membres de l'Otan, l'Alliance ripostera, a indiqué son secrétaire général, Jens Stoltenberg, à Varsovie ce vendredi 8 mars, selon le correspondant de Sputnik sur place.
«Je peux vous assurer, qu'elle aura une réponse calculée et coordonnée», a souligné le secrétaire général lors de son discours.
Cette déclaration, Jens Stoltenberg l'a faite en accusant la Russie de la violation du traité FNI.
Pour rappel, Donald Trump avait annoncé le 1er février que les États-Unis cesseraient dès le lendemain de respecter le Traité FNI, signé en 1987 par Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev, et qu'ils s'en retireraient officiellement au bout de six mois, sauf si Moscou cessait de violer l'accord. Ce traité avait aboli l'usage par les États-Unis et la Russie des missiles terrestres d'une portée de 500 à 5.500 kilomètres.
Vladimir Poutine avait indiqué, le 2 février, que la Russie suspendait aussi sa participation au Traité, en réponse au retrait unilatéral des États-Unis. Ensuite, le 4 mars il a signé le décret en vue de suspendre le Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI).
Le Président russe avait affirmé que Moscou ne se laisserait pas entraîner dans une nouvelle course aux armements onéreuse, avant d'ajouter que toutes les propositions russes sur le désarmement restaient «sur la table» et que les portes restaient «ouvertes».