Des membres de la gent féminine ont marqué la Journée internationale des femmes par le décrochage d'un portrait d'Emmanuel Macron à la mairie du Ier arrondissement de Paris, relate le quotidien français Le Parisien.
Elles sont venues vêtues de gilets jaunes avec le sigle COP 21 et ont bloqué la salle des fêtes de la mairie. Ensuite, elles ont décroché le portrait d'Emmanuel Macron dans la salle des mariages.
«Je me suis rendu dans la salle des mariages et là, deux femmes en gilets jaunes m'ont interdit d'entrer, pendant que deux ou trois autres dérobaient le portrait officiel et le descendaient avec une corde de la terrasse de la mairie. J'ai tenté de m'interposer, mais elles ont résisté», raconte Jean-François Legaret, maire du Ier arrondissement, cité par Le Parisien.
Ces cinq femmes, militantes écologistes, ont voulu dénoncer l'inaction du gouvernement en matière climatique. Les membres du collectif ANV (Action Non-Violente) Cop21 ont déjà posté des photos sur leur compte officiel en illustrant ce nouveau décrochage, et commentant qu'ils étaient déjà en possession d'une vingtaine de portraits du Président de la République. La publication est taguée «#SortonsMacron».
⚡️ 20 ⚡️ Nous en sommes à 20 portraits présidentiels réquisitionnés par @AnvCop21
— Alternatiba ANV Rhône (@alternatiba69) March 8, 2019
Ce matin #Paris Mairie du 1er pour une action 100% femmes #8mars2019 1ères victimes du dérèglement climatique et 4 actions dans la Vallée de l'Arve ✊🖐 #SortonsMacron pic.twitter.com/BB27SqSi0y
Le maire a confié que sa première réaction avait été de trouver un remplaçant pour le portrait car les vendredi et samedi sont les jours où il y a plus de mariages.
«Mais il n'y en a qu'un dans chaque mairie», raconte-t-il, en expliquant qu'il a été obligé d'envoyer une demande urgente à la mairie centrale.
Ce n'est pas la première fois que des membres de ce mouvement écologiste décrochent des portraits du Président suite à leur «appel à la généralisation de telles actions de réquisition sur la France entière». Depuis le 21 février, «13 murs de mairie ont ainsi été laissés vides», les militants ayant fait face aux «intimidations, 3 gardes à vue, 5 perquisitions», d'après le communiqué publié sur le site d'ANV-COP21.