Le premier équipementier télécom mondial Huawei a déclaré dans un communiqué qu'il avait porté plainte devant un tribunal fédéral du Texas pour contester un amendement au National Defense Authorization Act (NDAA), la loi sur la défense nationale adoptée l'an dernier.
«Le Congrès américain a échoué de manière répétée à produire des preuves justifiant les restrictions imposées aux produits Huawei», est-il indiqué dans le communiqué. «Cette interdiction est illégale et empêche Huawei de livrer une concurrence loyale», poursuit la firme chinoise.
Meng Wanzhou, directrice financière de Huawei et fille du fondateur de l'entreprise Ren Zhengfei, a été arrêtée au Canada au mois de décembre, sur demande de Washington. Elle a retrouvé la liberté après avoir payé sa caution, mais reste sous surveillance en vue d'une possible extradition vers les États-Unis.
Ces derniers mois, Huawei traverse une période difficile, ses équipements étant considérés comme de potentiels moyens d'espionnage en Allemagne, en Australie, au Canada, aux États-Unis, en France, en Nouvelle-Zélande, en République tchèque et au Royaume-Uni.