Moscou et Damas ont exprimé leurs positions sur les réfugiés du camp d'Al-Roukban, qui se trouve sur le territoire contrôlé par la coalition occidentale, dans un communiqué des sièges de la coordination interinstitutionnelle de la Russie et de la Syrie.
«Nous exhortons la partie américaine à passer du populisme à des actions concrètes: libérer les habitants du camp d'Al-Roukban détenus illégalement, garantir leur droit à un accès libre (sans paiement) aux lieux de résidence permanente, garantir la sécurité du passage des convois humanitaires par la route dans la zone d'Al-Tanf occupée illégalement», dispose le texte.
En outre, Moscou et Damas estiment que les États-Unis ont sapé une opération humanitaire visant à secourir les personnes se trouvant dans le camp d'Al-Roukban.
«Le commandement du groupe américain dans la zone d'Al-Tanf n'a pas assumé la responsabilité d'assurer une circulation sûre et sans entrave des colonnes d'automobiles à travers la zone de 55 kilomètres qu’il contrôle et, de fait, a perturbé l'exécution de la plus importante opération humanitaire de sauvetage des citoyens syriens se trouvant à Al-Roukban», poursuit le document.
Le communiqué précise en outre que la partie américaine, «la seule coupable de la catastrophe humanitaire actuelle dans le camp d’Al-Roukban, tente de transférer la responsabilité de ce qui arrive aux parties syrienne et russe, en transmettant à la communauté internationale de fausses déclarations affirmant que les conditions de retour des réfugiés ne seraient pas conformes aux normes de l'Onu».
Il a indiqué que les réfugiés continuaient de regagner leurs foyers et qu'avec le concours du Centre, 10 points de passage, dont un maritime et un autre aérien, ainsi qu'un couloir humanitaire avaient été mis en place. Selon les données disponibles au 28 février, plus de 224.000 personnes ont quitté l'enceinte du camp qui abrite actuellement environ 50.000 réfugiés syriens.