Un député Insoumis matraqué durant l'acte 16: une vidéo étayerait les faits

© AFP 2023 Lionel BONAVENTURELoïc Prud'homme
Loïc Prud'homme - Sputnik Afrique
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Après que le député LFI Loïc Prud'homme a accusé la police de Bordeaux de l'avoir matraqué pendant la manifestation des Gilets jaunes du 2 mars, il a partagé une vidéo sur Facebook pour étayer ses affirmations.

Le député Insoumis de Gironde Loïc Prud'homme, qui affirme avoir été matraqué par un policier alors qu'il quittait la manifestation des Gilets jaunes lors de l'acte 16 à Bordeaux, a annoncé à LCI qu'il ferait un signalement à la police des polices.

Protestor walk by riot police officers during an anti-government demonstration called by the Yellow Vests (gilets jaunes) movement on March 2, 2019 in Bordeaux, - Sputnik Afrique
Un député montre son oreille en sang et dit avoir été matraqué par la police à Bordeaux
Dans une vidéo réalisée alors qu'il quittait les lieux de la mobilisation, M.Prud'homme affirme avoir été «matraqué par les forces de l'ordre» alors qu'il «rentrait tranquillement récupérer [son] vélo», tout en montrant une oreille ensanglantée.

Deux jours plus tard, l'élu de Gironde a publié sur sa page Facebook une vidéo réalisée par le collectif de photographes Macadam Press pour illustrer ses assertions, relate le Huffington Post. On y voit un groupe de gendarmes mobiles repousser le député LFI mais également un membre des forces de l'ordre lever sa matraque et porter un coup.

​Le député affirme avoir montré sa carte officielle de député juste avant les faits. «Parlementaire ou non, ces agissements inacceptables sont le résultat des ordres donnés, condamne le député, selon lequel «les libertés constitutionnelles, dont celle de manifester, sont gravement remises en cause par ce gouvernement et un pouvoir administratif qui fait du zèle.»

Le préfet de Gironde Didier Lallement a répliqué, sur le compte Twitter de la préfecture, que les forces de l'ordre avaient «correctement fait leur travail», lors d'une «manifestation non déclarée, sur un axe interdit par arrêté préfectoral et après sommations». «Je les soutiens totalement», a-t-il écrit.

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