Comment réussir (ou rater) un changement de régime?

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Le soutien aux changements de régime est un élément essentiel de la politique étrangère américaine, notamment au Moyen-Orient ou en Amérique latine: la pression exercée sur Maduro en est un exemple. Pour savoir comment se réalisent ces opérations, le Désordre mondial reçoit Michel Raimbaud, ancien ambassadeur de France.

Ça ressemble au programme d'une tournée d'un groupe de rock: vous pourriez mettre sur un T-shirt la longue liste de pays qui ont subi un changement de régime soutenu par les États-Unis.

Il y a quelques décennies, l'accent était mis sur l'Amérique latine, la tournée s'est ensuite déplacée vers le Moyen-Orient à la suite des attaques terroristes du 11 septembre sur le sol américain. Il semble que certaines tentatives soient toujours en cours: un changement de régime ne se fait pas du jour au lendemain. D'autres, comme celui en Syrie par exemple, ont fini par s'enliser avant de s'effondrer définitivement.

Avec le cas de Nicolas Maduro au Venezuela, il semble y avoir un retour en grâce à Washington du bon vieux renversement de chef d'État en Amérique latine. Chaque jour, on se demande si c'est aujourd'hui où Maduro, ou toute autre cible de changement de régime, tombera.

Pour parvenir à l'effet recherché, un mélange de pressions internes et externes est exercée: quelle est la bonne recette d'un changement de régime réussi et comment ces ingrédients évoluent-ils? Pourquoi les États-Unis semblent-ils peiner de plus en plus à renverser les pouvoirs qu'ils estiment hostiles? Michel Raimbaud, ancien ambassadeur de France, notamment dans plusieurs pays d'Afrique, aborde ce sujet sensible avec Rachel Marsden.

 

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