À Ankara, les USA précisent le délai approximatif du retrait de leurs troupes de Syrie

© AP Photo / Hammurabi's Justice NewsAl-Tanf, base militaire des États-Unis en Syrie
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Lors d’une réunion à Ankara entre les représentants américains et turcs, Washington a déclaré qu’il prévoyait de retirer ses forces armées avant cet été, relate l’agence turque Anadolu.

Washington a annoncé à Ankara qu'il avait l'intention de rappeler ses militaires de Syrie avant cet été, relate l'agence turque Anadolu. La déclaration aurait été faite lors d'une réunion d'une équipe de travail turco-américaine qui a été créée dans le but de coordonner le retrait de l'armée américaine.

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Pendant cette réunion, les représentants des deux pays ont également évoqué la situation dans la ville de Manbij, en Syrie, et dans les régions à l'est de l'Euphrate, le sujet de la création de la «zone de sécurité» dans le nord-est de la Syrie et le retour des armes qui ont été fournies par le Pentagone aux combattants kurdes des Unités de protection du peuple (YPG), considérées comme une organisation terroriste par Ankara.

La Turquie s'oppose à ce que les bases militaires américaines dans l'est de la Syrie soient contrôlées par les YPG après le retrait des forces armées américaines, exigeant qu'elles passent sous le contrôle des militaires turcs ou soient détruites complètement, relate l'agence. De ce fait, Ankara a fait savoir aux États-Unis que s'ils se retiraient sans accord avec la Turquie, cette dernière se réservait de droit d'utiliser le «droit de légitime défense internationalement reconnu».

Les plans de la Turquie concernant le nord-est de la Syrie impliquent la libération complète des YPG d'une zone de 30 à 40 km de large au sud de la frontière turque. De plus, Ankara se manifeste pour la création le plus vite possible d'une administration militaire et civile de Manbij, mais s'oppose à ce que des individus proches des Unités de protection du peuple (YPG) en soient membres. Il est à noter qu'après la réunion de deux jours du groupe de travail américano-turc sur la Syrie, aucune déclaration ne sera faite.

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Pour rappel, le 19 décembre 2018, Donald Trump a annoncé le départ le plus rapidement possible des militaires américains de Syrie, martelant que les États-Unis ne joueraient plus le rôle de «gendarme du Moyen-Orient».

Par la suite, la porte-parole de la Maison-Blanche Sarah Sanders a annoncé que les États-Unis avaient commencé à retirer leurs troupes de Syrie, tout en soulignant que la victoire sur les djihadistes de Daech* ne signifiait pas la fin de la coalition antiterroriste dirigée par Washington.

*Organisation terroriste interdite en Russie

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