Maintenir sa présence en Syrie pour «protéger» la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG) ne sera pas profitable à Paris, a mis en garde lundi Ankara. Ce dernier qualifie de «terroristes» les YPG qui mènent une lutte anti-djihadiste mais émanent du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).
«Il ne sera bénéfique pour personne que la France reste en Syrie pour protéger les YPG», a déclaré le chef de la diplomatie turque Mevlut Cavusoglu, cité par l'agence étatique Anadolu, lors d'une rencontre avec des journalistes turcs.
À l'heure actuelle, près de 2.000 soldats américains sont déployés dans le nord de la Syrie, essentiellement des forces spéciales ayant pour vocation de combattre Daech* et d'entraîner les forces locales dans les zones reprises aux djihadistes.
De son côté, Recep Tayyip Erdogan a assuré lors d'un entretien téléphonique avec Donald Trump que la Turquie lutterait jusqu'au bout contre les terroristes qui sont restés sur le sol syrien. Il a également invité son homologue américain à se rendre en Turquie l'an prochain.
*Organisation terroriste interdite en Russie