Donald Trump a donné «personnellement» le feu vert à une opération des cyber-forces américaines en vue de contrer l'activité de l'Internet Research Agency (Centre de recherche d'internet), relate NBC News, se référant à ses propres sources proches du dossier.
Les renseignements américains ont accusé la Russie d'«ingérence» dans l'élection présidentielle de 2016. La Russie a plusieurs fois démenti toutes les allégations selon lesquelles elle aurait influencé la présidentielle américaine ou les élections dans d'autres pays. Le porte-parole du Président russe, Dmitri Peskov, les a qualifiées d'«absolument infondées». Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a aussi noté qu'il n'existait aucune preuve qui puisse confirmer cette hypothèse.
À la Maison-Blanche, l'attitude sur cette question ne cesse de varier. Lors d'une conférence de presse avec Vladimir Poutine à l'issue du sommet d'Helsinki, en Finlande, Donald Trump a déclaré que les «deux parties» étaient responsables du scandale de la prétendue ingérence russe, provoquant ainsi une avalanche de critiques à l'intérieur de son pays. Le dirigeant américain a précisé qu'il ne voyait pas de preuves de l'ingérence russe dans le scrutin. Mais, dès le mardi suivant, il a déclaré s'être trompé et avoir voulu dire le contraire.