Juan Guaido encourrait jusqu’à 30 ans de prison pour avoir violé l’interdiction de voyager

© REUTERS / Carlos Garcia RawlinsJuan Guaido, líder de la oposición venezolana
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L’opposant Juan Guaido, qui s’est autoproclamé Président du Venezuela en janvier, pourrait encourir jusqu’à 30 ans d’emprisonnement pour avoir violé l’interdiction de voyager, a affirmé à Sputnik le Tribunal suprême de justice vénézuélien.

Juan Guaido pourrait être condamné à 30 ans d'emprisonnement pour avoir violé l'interdiction de voyager à l'étranger dont il était frappé, a déclaré mardi à Sputnik le juge suppléant du Tribunal suprême de justice vénézuélien, Juan Carlos Valdez.

«C'est une personne qui se cache de la justice. Qu'en est-il des évadés qui rentrent au pays et sont retrouvés par les autorités? Ils doivent être arrêtés et envoyés dans une prison… Il pourrait être condamné à 30 ans de prison», a-t-il déclaré.

Il a ajouté que le parquet examinait actuellement les violations possiblement commises par Guaido.

En même temps, l'opposant, qui se trouve à présent en Colombie, a annoncé à la chaîne de télévision NTN24 qu'il allait rentrer au Venezuela malgré le risque d'interpellation.

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L'opposant Juan Guaido, renvoyé du poste de président de l'Assemblée nationale vénézuélienne sur décision de la Cour suprême, s'est autoproclamé le 23 janvier «Président en exercice» du pays et a prêté serment au cours d'une manifestation. Donald Trump l'a reconnu comme «Président par intérim». Une quarantaine de pays, dont une vingtaine de pays européens, en ont fait de même. La Russie, la Chine et plusieurs autres pays ont, quant à eux, soutenu Nicolas Maduro en tant que Président légitime du Venezuela.

L'opposition vénézuélienne a essayé le 23 février de faire parvenir une aide humanitaire dans le pays, que le Président légitime Maduro refuse d'accueillir. Le gouvernement de M.Maduro indique qu'il n'y a pas de crise humanitaire au Venezuela et que les tentatives d'acheminer une aide sont une provocation qui sert à cacher une agression contre le pays. Nicolas Maduro a déjà rompu les relations diplomatiques avec les États-Unis et la Colombie.

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