La contestation antigouvernementale qui secoue les principales villes d'Haïti depuis le 7 février a déjà fait 26 morts et 77 blessés, a fait savoir mardi sur Twitter la Commission interaméricaine des droits de l'Homme (CIDH).
La @CIDH ha venido monitoreando los hechos violentos que se iniciaron el 7 de febrero en #Haití, en el marco de las protestas. La @CIDH reitera su preocupación ante esta situación que registra al día de hoy, al menos, 26 personas fallecidas y 77 heridas.
— CIDH (@CIDH) 25 февраля 2019 г.
La crise paralysant le pays a notamment affecté la fourniture de biens et de services essentiels, tels que la nourriture et l'eau potable, et ont entraîné la fermeture d'hôpitaux, d'écoles, de ports et d'aéroports, a rapporté la CIDH.
La Commission a déclaré avoir recueilli des informations «concernant des fusillades sporadiques et des arrestations de personnes dans le cadre des manifestations».
La situation économique en Haïti s'est détériorée au cours de ces derniers mois en raison de la dépréciation de la monnaie locale, la gourde, et de la hausse de l'inflation. M.Moïse est également accusé de corruption dans la gestion des ressources du programme Petrocaribe, créé par le Venezuela pour fournir du pétrole à des conditions préférentielles aux îles des Caraïbes.