Selon ce journaliste, un seul pays a le droit de s’ingérer dans les affaires de l’Algérie

© AP Photo / Anis BelghoulManifestations en Algérie
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Lors d’une intervention sur les ondes de la radio tunisienne Jawhara FM, un journaliste et animateur algérien a estimé qu’aucun pays arabe, ou autre, n’avait le droit de s’ingérer dans les affaires internes de l’Algérie, à l’exception de la Tunisie, si elle souhaite s’informer, car elle «fait partie de la famille».

Ce qui se passe actuellement en Algérie est une affaire strictement interne, dans laquelle nul n'a le droit de «s'immiscer à l'exception de la Tunisie», a déclaré le journaliste et animateur algérien Nader Fardi. Sur les ondes de la radio tunisienne Jawhara FM, le journaliste a estimé que la Tunisie avait le droit de s'informer sur les évènements qui se déroulaient en Algérie, «car elle fait partie de la famille».

«En ce qui concerne les tentatives d'ingérence de certains pays arabes et étrangers, aucun pays n'a le droit de s'immiscer dans les affaires internes de l'Algérie, à part la Tunisie qui a le droit de s'informer», a déclaré M.Fardi. «Ce qui se passe en Algérie est une affaire strictement interne, seulement la Tunisie fait partie de la famille», a-t-il poursuivi.

Dans ce contexte, il a estimé que ce qui était en train de se produire en Algérie faisait partie de la cuisine interne du pays, ajoutant que la Tunisie faisait partie de la famille, selon ses dires.

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S'exprimant sur les manifestations se déroulant actuellement en Algérie contre un 5ème mandat du Président Bouteflika, l'animateur a souligné que ces dernières étaient pacifiques, spontanées et qu'aucune partie partisane, ni politique, n'était à l'origine de ce mouvement.

Le peuple algérien est «libre de s'exprimer» sur ses gouvernants, a déclaré lundi 25 février, à Genève, le président tunisien Béji Caïd Essebsi, commentant les récentes marches populaires en Algérie contre un 5ème mandat du chef de l'État. À l'issue de son discours, lors d'un point presse devant le Conseil des droits de l'Homme de l'Onu, le Président tunisien a souligné qu'il n'avait «pas de leçons à donner à qui que ce soit».

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Abdelaziz Bouteflika, 81 ans et victime d'un AVC en 2013, au pouvoir depuis 1999, a annoncé le 10 février qu'il se présentera pour un 5ème mandat en Algérie.

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