Le ministre de l'Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, a fait récemment une mauvaise blague en dressant un parallèle entre les parlementaires et les chiens, a affirmé lundi matin Le Parisien.
Le quotidien précise que l'«anecdote» était survenue début décembre et que Gérard Darmanin a démenti aujourd'hui même sur Twitter avoir tenu de tels propos.
Manifestement Amélie de Montchalin et moi avons les mêmes adversaires… @le_Parisien se fait porte-parole de #fakenews. La moindre des choses est de me contacter pour vérifier non? Inutile de préciser que je démens de tels propos désobligeants.
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) 25 февраля 2019 г.
Toujours selon le journal, le ministre a lancé sa blague lors d'un dîner, après une altercation en séance avec Amélie de Montchalin, première vice-présidente du groupe LREM.
«Les parlementaires, c'est comme les chiens. Il y a les truffiers qui ramènent de grosses truffes, ceux-là, il faut les traiter; il y a ceux qui ramènent des petites truffes et qu'on fait traiter par des collaborateurs; et il y a les labradors, comme Montchalin: vous leur mettez une claque et ils reviennent au pied», a-t-il dit, cité par Le Parisien.
Ce n'est pas la première fois que Gérald Darmanin se fait remarquer pour ses saillies. Ainsi, répondant récemment à une question sur la hausse des salaires, il s'est référé à Winston Churchill, paraphrasant en réalité… Coluche.
Or, ces mots n'appartiennent pas à l'ancien Premier ministre britannique, mais à l'humoriste Coluche. Le comédien avait dit dans une plaisanterie que «les statistiques, c'est comme le bikini, ça donne des idées mais ça cache l'essentiel». Winston Churchill, lui, avait avancé: «Je ne crois jamais une statistique à moins de l'avoir moi-même falsifiée».