Gérald Darmanin a-t-il comparé une députée LREM à un labrador?

© AFP 2024 LUDOVIC MARINGerald Darmanin
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Gérald Darmanin a établi récemment un parallèle entre les parlementaires et les chiens, traitant une députée LREM de «labrador», a affirmé lundi matin Le Parisien. Ce que le ministre de l'Action et des Comptes publics a vigoureusement démenti dans un tweet, accusant le journal de diffuser des infox.

Le ministre de l'Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, a fait récemment une mauvaise blague en dressant un parallèle entre les parlementaires et les chiens, a affirmé lundi matin Le Parisien.

Le quotidien précise que l'«anecdote» était survenue début décembre et que Gérard Darmanin a démenti aujourd'hui même sur Twitter avoir tenu de tels propos.

Toujours selon le journal, le ministre a lancé sa blague lors d'un dîner, après une altercation en séance avec Amélie de Montchalin, première vice-présidente du groupe LREM.

«Les parlementaires, c'est comme les chiens. Il y a les truffiers qui ramènent de grosses truffes, ceux-là, il faut les traiter; il y a ceux qui ramènent des petites truffes et qu'on fait traiter par des collaborateurs; et il y a les labradors, comme Montchalin: vous leur mettez une claque et ils reviennent au pied», a-t-il dit, cité par Le Parisien.

Ce n'est pas la première fois que Gérald Darmanin se fait remarquer pour ses saillies. Ainsi, répondant récemment à une question sur la hausse des salaires, il s'est référé à Winston Churchill, paraphrasant en réalité… Coluche.

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À l’Assemblée, le ministre Darmanin dit se référer à Churchill mais cite… Coluche (vidéo)
«Nous pouvons considérer qu'effectivement, la vie, ce ne sont pas des statistiques, et comme le disait Winston Churchill, ce qu'ils montrent est intéressant, mais c'est comme les maillots de bain: ce qu'ils cachent l'est encore plus», avait-il dit lors d'une séance de questions au gouvernement, début février.

Or, ces mots n'appartiennent pas à l'ancien Premier ministre britannique, mais à l'humoriste Coluche. Le comédien avait dit dans une plaisanterie que «les statistiques, c'est comme le bikini, ça donne des idées mais ça cache l'essentiel». Winston Churchill, lui, avait avancé: «Je ne crois jamais une statistique à moins de l'avoir moi-même falsifiée».

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