Dans un tweet, le syndicat policier UNSA Police SDSS a dénoncé des jets d'excréments contre les forces de l'ordre à Paris en marge de l'acte 15 de la mobilisation des Gilets jaunes à Paris. Selon lui, un agent de police a été la cible d'un jet d'excréments sous forme liquide à proximité de la place du Trocadéro.
#ActeXV #Acte15 Des bombes d’excréments envoyées par des manifestants #GiletsJaunes contre les forces de l’ordre aujourd’hui #Paris #Trocadero! Abjecte! @UNSAPOLICE section SDSS dénonce des actes prémédités et…dégoûtants! (2 interpellés)
— UNSA POLICE SDSS (@UNSA_SDSS) February 23, 2019
Contacté par Le Parisien, un porte-parole du syndicat a précisé que son «collègue a été visé par un bocal, de la taille d'une bouteille d'un ou deux litres, qui contenait de la crotte de chien mélangée à de l'eau» lors de l'interpellation de deux personnes, ces dernières n'étant pas les auteurs du jet de matières fécales.
«Cette technique, c'est une nouveauté. On avait déjà eu des cocktails Molotov à partir de l'acte 13, mais pas ça. Mais on avait bien vu qu'ils en parlaient sur les réseaux sociaux», a-t-il ajouté. «Ça peut paraître idiot, ils croient que ça ne tache que les vêtements, mais non, c'est dangereux, c'est plein de bactéries, c'est dangereux si ça nous arrive dans les yeux ou si on l'absorbe…. C'est une idée idiote. C'est grave.»
Une attaque pareille peut constituer des violences aux yeux de la justice et être puni jusqu'à trois ans d'emprisonnement et de 45.000 euros d'amende, souligne le média.