Dans le cadre de son voyage à travers le pays, un candidat à la présidentielle s'est présenté à Alger. Toutefois, il a été obligé par la police de quitter la ville, fait savoir son entourage cité par l'AFP. Rachid Nekkaz, âgé de 47 ans, très actif et populaire sur les réseaux sociaux, s'est rendu dans le centre d'Alger samedi, après l'avoir annoncé sur sa page Facebook suivie par 1,5 million de personnes, pour y récolter une partie des 60.000 parrainages d'électeurs nécessaires pour présenter sa candidature à la présidentielle du 18 avril, selon son entourage.
Aux cris de «Nekkaz Président!», il a été accueilli à la mairie d'Alger-Centre par plusieurs centaines de jeunes partisans. Cependant, par la suite, Rachid Nekkaz a été contraint par la police de quitter Alger ce samedi 23 février, après avoir drainé plusieurs centaines de personnes dans la capitale, a indiqué son directeur de campagne.
«Je n'ai pas pu lui parler depuis, son téléphone a été confisqué, on pourra lui parler quand il sera chez lui», a-t-il ajouté.
Depuis quelques semaines, Nekkaz sillonne l'Algérie à la quête de ses signatures de parrainage, drainant des foules importantes.
Suite à l'annonce de la candidature du Président Abdelaziz Bouteflika, âgé de 81 ans, à sa propre succession à l'élection présidentielle du 18 avril 2019 pour un 5e mandat, des manifestations populaires le 22 février, dénonçant cette candidature, ont eu lieu dans plusieurs villes d'Algérie.
D'après une liste provisoire arrêtée par le ministère algérien de l'Intérieur au 29 janvier, 139 lettres d'intention de candidature ont été déposées en vue de la présidentielle. Parmi les postulants figurent 13 chefs de partis politiques et 126 prétendants indépendants. La date limite du dépôt des dossiers de candidature est fixée au 3 mars 2019 à minuit.