Donald Trump s'est opposé au retour aux États-Unis d'une femme ayant rejoint Daech*, Washington affirmant qu'elle n'était pas américaine. Son avocat a immédiatement démenti.
I have instructed Secretary of State Mike Pompeo, and he fully agrees, not to allow Hoda Muthana back into the Country!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 20 февраля 2019 г.
«J'ai ordonné au secrétaire d'État Mike Pompeo, et il est complètement d'accord, de ne pas autoriser le retour de Hoda Muthana dans le pays!», a tweeté Trump peu après un communiqué du chef de la diplomatie assurant que cette dernière n'était pas une citoyenne américaine, puisqu'elle n'avait pas «de fondement juridique, ni de passeport américain valide, ni de droit à un passeport, ni aucun visa pour se rendre aux États-Unis».
Néanmoins, l'avocat de la jeune femme, dont le père était un diplomate yéménite, s'est élevé contre cet argument.
«Hoda Muthana est née dans le New Jersey en 1994, plusieurs mois après que son père eut cessé d'être diplomate. Elle est citoyenne américaine», a indiqué à l'AFP Maître Hassan Shilby. «Elle avait un passeport valide» quand elle est partie en 2014 rejoindre les rangs de Daech* en Syrie, a-t-il ajouté.
«On ne peut pas arriver au point où nous privons tout simplement de nationalité ceux qui ont violé la loi. Ce n'est pas ça, l'Amérique», a précisé l'avocat.
Auparavant, des médias français avaient annoncé que deux avions états-uniens iraient rapatrier près de 150 djihadistes français de zones en Syrie sous contrôle américain.
*Organisation terroriste interdite en Russie